Comme chaque année depuis 1967, du 5 au 8 janvier 2017, se tiendra à Las Vegas le CES 2017, l'événement incontournable du secteur de l’électronique grand public.
Un événement qui va rassembler dans tous les halls d'exposition et
hôtels de la ville plus de 165.000 visiteurs, mais qui aura certainement
une audience réelle 100 fois supérieure via Internet et le relais de
plus de 6000 médias dans 150 pays.
Le buzz autour du CES monte et dépasse largement les médias spécialisés en électronique ou informatique.
GreenSI avait déjà identifié en 2014 le rôle majeur que prenait cet événement (Ces objets qui vont vous hyper-connecter) qui attire les startups du monde entier et incitait déjà les acteurs du numérique d'aller y puiser l'inspiration.
Mais comment expliquer un tel engouement croissant pour cet événement ?
Le buzz autour du CES monte et dépasse largement les médias spécialisés en électronique ou informatique.
GreenSI avait déjà identifié en 2014 le rôle majeur que prenait cet événement (Ces objets qui vont vous hyper-connecter) qui attire les startups du monde entier et incitait déjà les acteurs du numérique d'aller y puiser l'inspiration.
Mais comment expliquer un tel engouement croissant pour cet événement ?
Depuis 50 ans le CES n'a pas changé de nom, Consumer Electronics Show,
et c'est peut-être tout simplement par là qu'il faut chercher. Trois
lettres qui lient fortement cet événement à la transformation digitale
en cours dans l'économie qui reconfigure une à une les industries.
Consumer
Depuis l'origine, le CES c'est le salon des consommateurs, de ceux qui transforment leurs usages pour adopter progressivement la TV couleur, les enregistreurs (VHS), le numérique (CD, DVD, ordinateurs personnels)...
Des consommateurs qui ont pris le pouvoir, par exemple quand ils décident de ne plus utiliser d'appareils photos mais des smartphones pour immortaliser leur souvenirs ou de clavier physique pour taper un SMS, et déstabilisent des acteurs établis comme Kodak ou Blackberry. Ils sont aujourd'hui le coeur de toutes les attentions des modèles d'hyper-croissance, des GAFAs bien sûr mais aussi de ceux qui veulent les détrôner, créant une déferlante d'innovations qui commencent dans le B2C - Business to Consumer. La révolution numérique arrive par le consommateur avant de parfois toucher l'entreprise.
Parmi les 3800 participants exposants au CES, on y trouve donc de nombreuses startups qui visent de nouveaux consommateurs pour aller y "pitcher" leur objet qui veut changer le monde, et peut-être plus tard l'entreprise.
Dans la délégation française de l'année, GreenSI a repéré KeeeX qui a développé une blockchain, cette technologie qui a déjà donné le bitcoin et dont on nous promet la révolution des échanges bancaires, mais qui l'applique ici a un domaine original et plus concrêt pour le consommateur: la photo.
Via l'application mobile de KeeeX vous pouvez prendre en photo, authentifier, géolocaliser et horodater tous vos clichés en les stockant sur votre smartphone ou votre ordinateur. Les preuves d’intégrité, de géolocalisation et d’horodatage sont scellées au coeur du fichier de manière inaltérable, mettant ainsi à la porté du grand public un outil valide pour prouver un état des lieux, un inventaire, un défaut sur un objet...
Cet exemple illustre bien que ce n'est pas parce qu'on est spécialiste d'une technologie innovante mais incompréhensible pour le commun des mortels (et des entreprises), qu'on ne peut pas viser dès le départ les marchés de ses domaines d'application et directement les consommateurs.
Des consommateurs qui ont pris le pouvoir, par exemple quand ils décident de ne plus utiliser d'appareils photos mais des smartphones pour immortaliser leur souvenirs ou de clavier physique pour taper un SMS, et déstabilisent des acteurs établis comme Kodak ou Blackberry. Ils sont aujourd'hui le coeur de toutes les attentions des modèles d'hyper-croissance, des GAFAs bien sûr mais aussi de ceux qui veulent les détrôner, créant une déferlante d'innovations qui commencent dans le B2C - Business to Consumer. La révolution numérique arrive par le consommateur avant de parfois toucher l'entreprise.
Parmi les 3800 participants exposants au CES, on y trouve donc de nombreuses startups qui visent de nouveaux consommateurs pour aller y "pitcher" leur objet qui veut changer le monde, et peut-être plus tard l'entreprise.
Dans la délégation française de l'année, GreenSI a repéré KeeeX qui a développé une blockchain, cette technologie qui a déjà donné le bitcoin et dont on nous promet la révolution des échanges bancaires, mais qui l'applique ici a un domaine original et plus concrêt pour le consommateur: la photo.
Via l'application mobile de KeeeX vous pouvez prendre en photo, authentifier, géolocaliser et horodater tous vos clichés en les stockant sur votre smartphone ou votre ordinateur. Les preuves d’intégrité, de géolocalisation et d’horodatage sont scellées au coeur du fichier de manière inaltérable, mettant ainsi à la porté du grand public un outil valide pour prouver un état des lieux, un inventaire, un défaut sur un objet...
Cet exemple illustre bien que ce n'est pas parce qu'on est spécialiste d'une technologie innovante mais incompréhensible pour le commun des mortels (et des entreprises), qu'on ne peut pas viser dès le départ les marchés de ses domaines d'application et directement les consommateurs.
Si le CES cherche a être une source d'innovation pour le grand public, c'est donc l'endroit pour aller s'y ressourcer. C'est l'appel lancé par GreenSI depuis
3 ans à tous ceux qui font le numérique dans l'entreprise, notamment
les DSI. En 2016, beaucoup se sont déplacés au CES en "voyages
organisés" multi-entreprises, que ce ce soit le via Cigref, via
les associations de Directeurs Innovations ou autres cercles
professionnels. Les sociétés de conseil en digital y envoient des
consultants, et en janvier elles ne pourront pas faire l'impasse de
communiquer vers leurs clients et prospects avec une matinée ou un livre
blanc des "retours du CES".
Mais ne manquez surtout pas fin janvier le rapport sur le CES publié chaque année par Olivier Ezratty sur son blog (et pour les lecteurs de GreenSI, une information de première main, ce sera le 24 janvier).
Mais ne manquez surtout pas fin janvier le rapport sur le CES publié chaque année par Olivier Ezratty sur son blog (et pour les lecteurs de GreenSI, une information de première main, ce sera le 24 janvier).
Electronic
Après
la domination de l'électricité, puis des communications, l'électronique
a ouvert de multiples marchés dont la TV et son formidable marché
publicitaire exploitant plusieurs heures d'écoute par jour de plusieurs
milliards d'humains. Le CES a été le salon où on annonçait les
innovations autour de ces équipements TV, comme récemment la 4K.
L'internet, qui a d'ailleurs longtemps été pris pour un média, a réussi a créer un marché de taille supérieure. L'électronique s'est alors mise au service du numérique pour produire ces nouveaux terminaux internet que sont ordinateurs et autres smartphones, utlisés eux aussi plusieurs heures par jour, mais pas uniquement dans le salon comme la TV.
Mais le grille-pain dans sa cuisine, autrefois jaloux de l'affection portée à la TV, n'a pas dit son dernier mot. Avec le développement des capteurs à bas prix, tous les équipements électroniques seront potentiellement connectés. Ils échangeront entre eux de façon décentralisée autant d'informations qu'avec cet internet centralisé pensé comme un média. Le CES est donc très bien positionné pour observer et stimuler cette ère de l'Internet des objets, car quand la connexion internet devient une commodité, le focus revient sur l'objet, maintenant bourré d'électronique.
Avec la réalité virtuelle le numérique va peut-être tenter cette année de faire une nouvelle offensive pour rendre tous ces objets virtuels et ainsi nous ramener dans un monde de data. Cependant GreenSI pense que l'avenir sera à la réalité augmentée et surtout mixte, celle qui va mixer des objets du réel avec le virtuel, surtout quand la capacité des imprimantes 3D va faire sauter leur contrainte de pouvoir se déplacer facilement.
L'internet, qui a d'ailleurs longtemps été pris pour un média, a réussi a créer un marché de taille supérieure. L'électronique s'est alors mise au service du numérique pour produire ces nouveaux terminaux internet que sont ordinateurs et autres smartphones, utlisés eux aussi plusieurs heures par jour, mais pas uniquement dans le salon comme la TV.
Mais le grille-pain dans sa cuisine, autrefois jaloux de l'affection portée à la TV, n'a pas dit son dernier mot. Avec le développement des capteurs à bas prix, tous les équipements électroniques seront potentiellement connectés. Ils échangeront entre eux de façon décentralisée autant d'informations qu'avec cet internet centralisé pensé comme un média. Le CES est donc très bien positionné pour observer et stimuler cette ère de l'Internet des objets, car quand la connexion internet devient une commodité, le focus revient sur l'objet, maintenant bourré d'électronique.
Avec la réalité virtuelle le numérique va peut-être tenter cette année de faire une nouvelle offensive pour rendre tous ces objets virtuels et ainsi nous ramener dans un monde de data. Cependant GreenSI pense que l'avenir sera à la réalité augmentée et surtout mixte, celle qui va mixer des objets du réel avec le virtuel, surtout quand la capacité des imprimantes 3D va faire sauter leur contrainte de pouvoir se déplacer facilement.
Intel a d'ailleurs choisi le CES 2017 pour une annoncer une conférence de presse en immersion "unique en son genre" et peut être revenir dans la course contre Microsoft, l'ex-partenaire de l'alliance WinTel, qui a lui déjà quelques années d'avance avec ses HoloLens pour l'instant réservées au marché B2B.
Après le consommateur, l'objet restera au coeur de toutes les attentions.
Show
Oui le CES c'est un "show", litteralement là où on se montre. Un show dont l'effet est amplifié par Las Vegas,
la ville des paillettes, des spectacles dans tous les hôtels, du
divertissement et de l'illusion. Cette image de Las vegas avait
d'ailleurs été choisie il y a 7 ans pour le lancement de GreenSI pour
représenter cette informatique qui promettait aux DSI, à coup de
budgets marketing en expansion, une nouvelle révolution à chaque nouvel
acronyme. Alors que l'importance
grandissante du système d'information dans la compétitivité de
l'entreprise demandait au contraire un SI durable, pensé avec une
vision, rendu flexible par son architecture et gouverné de façon agile. C'est
l'origine de la contraction de "Green" et "SI", et de ce blog
décryptant l'actualité pour tenter d'aider à enlever les paillettes.
Aujourd'hui
le "show du CES" c'est le retour en force du marketing, comme à la
grande époque de l'informatique des années 2000. Mais la cible ce ne sont pas seulement les clients mais surtout les investisseurs et les levées de fonds.
Et pour les attirer il faut savoir se montrer au CES et essayer de
revenir avec un "award" décerné par le salon. De nouveaux lieux où les
startups doivent être vues émergent, le CES, mais aussi SXSW, LeWeb,...
C'est donc certainement une très bonne idée de déplacer en masse la French Tech (la France est la première délégation en nombre) pour aller se montrer, l'aider à percer, contribuer positivement à l'image technologique de la France et y attirer des capitaux pour l'innovation et pas uniquement des touristes.
Le marketing de Samsung aurait aussi choisi le CES 2017 (rumeur sur les réseaux sociaux) pour sa conférence qui va annoncer le Galaxy S8 et chercher à oublier la malédiction du chiffre 7 et d'une année catastrophique pour sa division smartphone. Et puis tant pis pour Barcelone et le Mobile World Congress (en mars) taillé normalement pour ce type d'annonce. En Chine le 8 c'est un chiffre porte bonheur, alors si le Coréen Samsung veut se refaire une santé sur ce marché gigantesque c'est le numéro ou jamais...
C'est donc certainement une très bonne idée de déplacer en masse la French Tech (la France est la première délégation en nombre) pour aller se montrer, l'aider à percer, contribuer positivement à l'image technologique de la France et y attirer des capitaux pour l'innovation et pas uniquement des touristes.
Le marketing de Samsung aurait aussi choisi le CES 2017 (rumeur sur les réseaux sociaux) pour sa conférence qui va annoncer le Galaxy S8 et chercher à oublier la malédiction du chiffre 7 et d'une année catastrophique pour sa division smartphone. Et puis tant pis pour Barcelone et le Mobile World Congress (en mars) taillé normalement pour ce type d'annonce. En Chine le 8 c'est un chiffre porte bonheur, alors si le Coréen Samsung veut se refaire une santé sur ce marché gigantesque c'est le numéro ou jamais...
Quelques grandes entreprises comme La Poste ou Engie ont
un stand au CES et y amènent des startups dans lesquelles elles ont
investi ou avec lesquelles elles ont des partenariats stratégiques.
C'est certainement une autre façon de faire le
show en interne sur l'importance de la révolution en cours et de
l'adaptation qui sera nécessaire sur les offres et les business modèles.
Car en externe, GreenSI attend toujours la plateforme IoT de La Poste ("hub numérique"), annoncée l'an dernier au CES (voir La Poste nous livre un hub pour nos objets connectés), a grand renfort de boutons connectés dans les boîtes aux letttres pour venir y prendre les colis et de startups partenaires.
Ne
ratez donc pas le CES cette année, trouvez-y l'inspiration et la
motivation pour vos projets, mais ne prenez pas tout ce qui y sera dit
pour argent comptant, pensez aux paillettes !
Car en externe, GreenSI attend toujours la plateforme IoT de La Poste ("hub numérique"), annoncée l'an dernier au CES (voir La Poste nous livre un hub pour nos objets connectés), a grand renfort de boutons connectés dans les boîtes aux letttres pour venir y prendre les colis et de startups partenaires.