GreenSI n'y croyait pas trop à cette échéance du 1er Février, au vu les premières difficultés rencontrées: SEPA, c'est pas prêt!
Finalement pour les prélèvements Bruxelles repousse de six mois le délai pour les entreprises.
Il semblait impossible d’arriver a combler l'écart et "une bombe
allait exploser" avec un impact sur tous les français, à un moment ou
les gouvernements ont autre chose à faire qu'à rajouter des problèmes de
payes non virées à la fin du mois ou de débits en double...
Le risque de perturbations pour les
consommateurs et les entreprises était donc réel. Car les migrations des
systèmes vers la nouvelle norme SEPA (Espace unique de paiement en
euros) sont en retard, du moins en France dans l'analyse de GreenSI. Une zone SEPA qui concerne quand même plus de 500 millions de citoyens et 20 millions d’entreprises.
La Commission européenne a donc annoncé cette semaine que les
virements et prélèvements non conformes seront toujours acceptés! Et ce jusqu’au 1er août 2014. De
quoi éviter l’Armaguedon annoncé et surtout de soulager beaucoup de DSI
qui n'avaient pas encore pu mobiliser leur métiers pour agir, car SEPA c'est bien un projet métier au delà de l'adaptation techniques des formats de virements et prélèvements.
Mais attention, après ce nouveau décalage, la Commission Européenne
prévient: « Après le 1er août 2014, il n'y aura pas de nouvelle période
de transition. ». On le lui souhaite...
Maintenant le verre à moitié vide est aussi a moitié plein. De
nombreuses entreprises ont fait leur boulot et adapté leurs systèmes.
Heureusement elles ne sont pas impactées par les retardataires car elles
peuvent fonctionner "en mode SEPA". On est bien dans le maintien des
deux chaines de traitements en parallèle..
Mais on n'y coupera pas, il faudra adapter les chaines informatiques, ce n'est qu'une question de temps. A suivre encore au moins pour 6 mois....